Une suite tout aussi terrifiante et efficace que le premier épisode, mettant cette fois la barre de
Les réalisateurs du premier "[Rec]" mettent en scène une suite tout aussi terrifiante et efficace que le premier épisode. Le film commence là où "[Rec]" s'était achevé, mettant la barre de terreur à 100% dès le début cette fois.
Alors que "[Rec]" commençait doucement et voyait son horreur augmenter jusqu'au final extrêmement angoissant, sa suite commence là où le premier épisode s'était achevé, soit au moment où la présentatrice de télévision, éclairée par la vision nocturne, est attrapée par la fille déformée et contaminée occupant le dernier étage du building. Le suspense commence donc déjà dès le début cette fois, et continue à augmenter selon le même principe que le film original.
Cette suite apporte évidemment des éléments nouveaux à l'histoire. A la fin du premier épisode, bon nombre de questions se posaient autour des documents et journeaux présents au dernier étage du bâtiment, concernant des expérimentations et de formes de possessions observées par l'Eglise. "[Rec] 2" se tourne cette fois vers le concept de l'exorcisme et de la religion, faisant du virus l'objet du démon!
C'est à une production d'une plus grande ampleur, employant près de 300 figurants, que les réalisateurs espagnols Jaume Balaguero et Paco Plaza font face là. Les personnages sont différent. Ils consistent en une équipe de soldats du SWAT escortant un prêtre déguisé en scientifique afin de déterminer les origines de la contamination et de rechercher des survivants. D'autre part, de jeunes délinquants parviennent également à s'introduire dans le bâtiment par la bouche d'égout. Tous les occupants étant désormais contaminés, il va être difficile à ces nouveaux arrivants de faire face à la situation.
Manuela Velasco, celle qui interprètait la présentatrice télé dans le premier épisode, fait son come-back à la fin du film. Autre personnage de retour: le caméraman. Pablo Rosso, le directeur de la photographie qui avait déjà incarné le caméraman dans "[Rec]", revient dans la peau d'un caméraman du SWAT et continue à tourner les événements avec le même style caméra épaule et la même nervosité. Le spectateur replonge à nouveau dans le film à travers la peau du caméraman. Néanmoins, d'autres scènes employant d'autres méthodes ont été utilisées. Certaines images proviennent des casques munis de caméras des soldats du SWAT, tandis que d'autres d'une petite caméra utilisée par les jeunes adolescents, ce qui nous permet d'être sur scène et partout à la fois, histoire d'assister à absolument toutes les apparitions. Horreur garantie!
Les apparitions et attaques de zombies font toujours effet. En addition, le film se tourne vers un autre concept lors des scènes finales, portant sur ce que l'on ne voit pas à la caméra mais qui est là quand même. Il n'y a pas à dire, l'idée du démon possédant tous ces humains-morts-vivants était sans doute la meilleure façon de rendre la suite originale et encore plus terrifiante. De même, le film ne tombe pas dans le piège en voulant ressembler aux autres films d'exorcisme classiques.
Toujours sans musique, le film bénéficie d'une très bonne qualité son qui assure la terreur des spectateurs. les hurlements des zombies, les bruits d'hélicoptères... voilà des exemples d'éléments qui ont été rajoutés en post-production au lieu d'être enregistrés en live afin d'avoir le juste volume, la correcte balance et surtout l'effet le plus adéquat. Voilà l'exemple d'une suite qui se montre très originale tout en suivant le principe du premier épisode.