Death Boat.
Réalisé par le tandem Jaume Balaguero / Paco Plaza, [Rec] s'avérait une excellente surprise que je n'attendais pas, moi qui suis plus ou moins allergique au found-footage. Un survival bourrin et...
Par
le 28 oct. 2015
16 j'aime
8
Réalisé par le tandem Jaume Balaguero / Paco Plaza, [Rec] s'avérait une excellente surprise que je n'attendais pas, moi qui suis plus ou moins allergique au found-footage. Un survival bourrin et tendu, dont le succès allait bien évidemment donner naissance à une suite. Toujours dirigée par le même duo, cette sequel, loin d'être honteuse au demeurant, montrait déjà les limites du procédé et n'apportait finalement pas grand chose de neuf. Tentant de nous vendre tout cela comme une saga cohérente, les compères nous préparaient chacun dans leur coin un troisième et quatrième volet censés apporter leur pierre à un édifice soit-disant mastoc. Shooté par Plaza, [Rec] 3 Genesis abandonnait les atours du found-footage pour une mise en scène plus classique mais se vautrait malheureusement malgré un semblant d'humour bienvenue. D'où mes craintes concernant cet ultime volet qui devait donner tout son sens à ce qui me paraissait une très mauvaise idée. Et malheureusement, mes craintes furent fondées: [Rec] premier du nom aurait du rester un simple one-shot.
Mis en scène par Jaume Balaguero, [Rec] 4 Apocalypse, à l'instar du précédent, abandonne le found-footage au profit d'une captation plus conventionnelle. Le film permet de retrouver l'héroïne du premier volet (ce qui bousille d'ailleurs le final tétanisant de l'original) et met en place un huis-clos maritime censé conclure convenablement tout ce qui a été mis en place. Sauf qu'en lieu et place d'une véritable apocalypse, le spectateur devra se contenter d'un survival convenu et hystérique, n'apportant absolument rien à l'ensemble si ce n'est un final que l'on aura vu venir à des kilomètres à la ronde.
D'une durée déjà courte, [Rec] 4 Apocalypse met une bonne demie-heure à démarrer, pour au final nous laisser avec un immense sentiment de frustration. Peu concerné par ce qui se passe à l'écran, le spectateur aura l'impression d'assister à un délire totalement vain, l'ensemble, incapable de la moindre tension, ne provocant qu'un ennui polie.
Hormis les très jolis maquillages, il n'y a pas grand chose à voir de neuf dans [Rec] 4 Apocalypse, ultime volet aussi inutile que les deux précédents, pas franchement bien joué (Manuela Velasco a beau être choucarde, elle fini franchement par devenir irritante à force de beugler comme une malade) et emballé sans réelle conviction, comme si les auteurs avaient hâte d'en finir avec ces conneries.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Instant cinéma 2015. et 2014.
Créée
le 28 oct. 2015
Critique lue 1.2K fois
16 j'aime
8 commentaires
D'autres avis sur [REC] 4 : Apocalypse
Réalisé par le tandem Jaume Balaguero / Paco Plaza, [Rec] s'avérait une excellente surprise que je n'attendais pas, moi qui suis plus ou moins allergique au found-footage. Un survival bourrin et...
Par
le 28 oct. 2015
16 j'aime
8
Un film me revient soudainement en mémoire, je l'avais découvert il y a longtemps, vers mes 15 ans, sur M6 en seconde partie de soirée... Spiders 2, le retour des araignées géantes. Ma firme favorite...
le 25 nov. 2014
9 j'aime
REC4 Apocalypse - Jaume BALAGUERO - ESP (2014) Quand des soldats viennent poser les explosifs pour détruire l'immeuble d'infectés (REC1), ils sauvent la journaliste Angela. C'est sur un paquebot que...
le 13 nov. 2014
7 j'aime
3
Du même critique
On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...
Par
le 27 oct. 2013
269 j'aime
36
Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...
Par
le 16 nov. 2014
250 j'aime
14
Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...
Par
le 17 mai 2015
212 j'aime
20