Si j’avais bien aimé "Red" comédie d’action ma foi bien troussée réunissant autour de Bruce Willis une brochettes de vieux acteurs s’amusant à tout faire péter comme des jeunes, je ne trouvais pas le besoin impérieux de voir une suite. Souvent ce type de sequel tourne vite au cabotinage en roue libre de comédiens livrés à eux même. C’était sans compter Dean Parisot réalisateur méconnu de la comédie US qui succède avec talent à l’allemand Robert Schwenke. Dean Parisot s’applique dans les scènes d’action et sa mise en scène est discrète mais efficace.
Les scénaristes du premier opus ballade nos héros de Paris à Londres en passant par Moscou dans une intrigue rapide bâtie autour du trio Franck Moses (Bruce Willis) / Sarah Moses (Mary-Louise Parker) / Marvin (John Malkovitch). Ces trois acteurs s’accordent à merveille : Willis en super agent trop protecteur de sa femme «civile» qui elle ne cherche qu’à partager sa vie de danger. Les voila en fuite obligé d’abandonner la vie maritale quand John Malkovitch toujours aussi parano et toujours aussi optimiste («on va mourir!») les entraîne dans une intrigue à base d’arme secrète et d’assassins internationaux. Ils sont rejoints par des petits «nouveaux» au premier rang desquels Anthony Hopkins dans un rôle de Professeur Tournesol des armes de destruction massive semble beaucoup s’amuser. Catherine Zeta-Jones (qui il faut le dire a pris quelques années au compteur) agent russe et femme fatale qui a un lourd passé avec le personnage de Bruce Willis. Les fans des films GI-Joe (et oui il y en a!) retrouveront Byung-hun Lee en super-tueur qui a un compte à régler lui aussi avec le personnage de Willis. Il se montre tout aussi bon dans les arts martiaux que dans la comédie et son retour dans les rues de Paris après le premier GI-joe est tout aussi destructeur!
Drôle, rythmé mené par un casting qui s’amuse et nous amuse "Red 2" ravive le souvenir des comédies d’action des glorieuses années 80 sous la houlette de Dean Parisot.