Nom de code : rouge
Pour l’anecdote, c’est la deuxième fois que J.K. Simmons incarne le Père Noël après Klaus en 2019.
À la veille de Noël et alors que Callum Drift (Dwayne Johnson) le commandant du E.L.F. (Enforcement Logistics and Fortification) annonce sa retraite, le Père Noël (J.K. Simmons) se fait malencontreusement enlevé. Drift se lance dans une course contre la montre à travers le monde pour sauver Noël et pour l’occasion il va devoir faire équipe avec Jack O'Malley (Chris Evans) un talentueux chasseur de prime.
D’emblée, soyons réaliste, ce long-métrage est voué à se planter au cinéma. Ce projet démontre qu’Hollywood à un sérieux problème dans sa structure. Ça doit être sans l’ombre d’un doute le long-métrage de Noël le plus cher jamais fait avec son budget de 250 millions dont 50 juste pour The Rock. Pour information Johnson avec ce rôle détenait le record de l’acteur le mieux payé avant bonus et prime. J’ai précisé ‘’détenait’’ car Robert Downey Jr. avec son cachet de 100 millions pour deux nouveaux films dans le MCU détient désormais le record. Bref, parlons du film en lui-même voulez-vous.
Disons-le ‘’Nom de code : rouge’’ s’apparente bien plus à un long-métrage d’action avec un revêtement de Noël qu’une œuvre à l’ambiance festive des fêtes. Évidemment avec Dwayne Johnson en tête d’affiche comment aurait-il pu en être autrement. Concrètement, on est devant une œuvre qui fait le café en termes de divertissement ni plus ni moins. Attendons-nous cependant, ce long-métrage n’a nullement le potentiel de devenir un classique du temps des fêtes. Il y a que quelques séquences qui vaut le détour dont l’affrontement avec les bonhommes de neiges ou celle dans une autre dimension en Allemagne.
Pour le reste, le récit quelque peu sans âme. Il suffit de regarder les personnages pour s’en rendre compte. Johnson fait du Johnson en se prenant en plus pour l’occasion en Ant-Man. Chris Evans est sensé être le moteur émotionnel de l’œuvre, mais sa relation père-fils ne prend jamais vraiment. Lucy Liu brille autant ici que dans Shazam 2 c’est-à-dire pas du tout. C’est amusant de noter qu’elle et The Rock ont tout deux incarnés des vilains de Shazam. J.K. Simmons en Père Noël ça fonctionne parfaitement, c’est juste dommage qu’il soit présent que durant 5% du film. En ce qui attrait à l’antagoniste, Kiernan Shipka s’en sort plutôt bien et d’ailleurs ça fait plaisir de la voir sur grand écran.
En sommes, sans réinventer la roue ce film est un divertissement décent et sans prise de tête, mais qui souffre d’un manque de profondeur et d’émotions globale. Sans compter qu’ils ont sous-utiliser J.K. Simmons et ça c’est inacceptable en ce qui me concerne. Je donne toutefois un point bonus à l’œuvre pour le personnage qu’incarne Kristofer Hivju (Je vous laisse découvrir c’est qui.). Bref, à vous de voir si ça vous parle tout ça pour ma part j’ai sans doute été un peu trop généreux avec ce film, mais bon je préfère voir le verre à moitié plein que l’inverse.
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