Une comédie d’action hivernale s’enlisant dans un maelström d’effets numériques et de rebondissements qui frisent l’absurde.
L’intrigue, déjà vacillante de son postulat, se perd dans des digressions inutiles, empilant les idées sans ligne directrice, comme un sapin trop chargé où chaque guirlande étouffe un peu plus l’éclat des rares bonnes intentions.
Le tandem The Rock–Chris Evans, conçu comme un moteur comique et explosif, n’est qu’un feu de paille. Leur dynamique manque de souffle et de complicité, laissant à l’écran une rivalité creuse sans humour. Le reste des protagonistes, bons ou gentils, ne font qu'acte de présence pour justifier la thématique.
Même les scènes d’action, parfois traversées d’une étincelle d’inventivité, sont sacrifiées sur l’autel d’un montage désordonné et d’effets visuels inégaux, privant le film de la grandeur qu’il promettait.
L’ambition d’une mythologie moderne du Père Noël, version Marvel, avait de quoi intriguer. À force de vouloir embrasser trop d’idées à la fois, le film se disperse, abandonnant en chemin la magie qui aurait pu en faire un véritable conte d’hiver.