La Galice jusqu'à l'hallali
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Les réalisatrices kazakhes commencent à avoir leur mot à dire dans un cinéma national jusqu'alors monopolisé par la gent masculine. Et forcément, cela donne des films différents, qui plongent profondément dans les failles d'une société naturellement patriarcale. C'est encore plus vrai dans le monde rural, comme le montre Qyzyl anar, le deuxième long-métrage de Sharipa Urazbayeva, après Mariam. Un portrait de femme, à nouveau, dans un monde d'hommes, avec une héroïne de 38 ans, enceinte, qui partage sa vie avec un individu peu fiable et irascible, père d'un garçon d'un mariage précédent, et qui a dû quitter précipitamment son travail et fuir la ville pour cause de dettes impossibles à rembourser. Les drames qui vont affecter Anar (dont le prénom signifie aussi 'grenade' ) sont un peu trop nombreux pour une seule personne et cette surenchère dessert le film de même que sa longueur excessive eu égard à une intrigue pas si étoffée que cela. Malgré quelques coquetteries stylistiques (Sharipa Urazbayeva a un joli talent visuel), le récit est cependant édifiant quant à la place dévolue aux femmes au Kazakhstan, qui doivent composer avec machisme et corruption pour conserver un peu de dignité.
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Créée
le 19 juil. 2022
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