Paradoxe temporel
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Red Sparrow est très inégal. Plutôt long et ennuyeux pendant la majeure partie du film, ce dernier devient relativement intéressant et sympathique lors de ses 45 dernières minutes. Et ce n'est clairement pas l'abondance de sexes visibles à l'écran, féminins comme masculins d'ailleurs, qui relèvera l'intérêt global. Pour finir d'enfoncer le clou, la version française se permet par moments de partir en totale roue libre et d'être complètement aux fraises (la voix de Stephanie Boucher est MAGISTRALE tant elle saoule, j'avais rarement entendu un doublage aussi peu convaincant).
En bref, malgré une belle affiche et un casting alléchant (Jennifer Lawrence fait le taf, Joel Edgerton a la classe, Alfred, plus communément appelé Jeremy Irons, est toujours plaisant à l'écran), Red Sparrow peine à embarquer le spectateur dans son histoire d'espionnage. Il devra survivre à 1h30 de film moyennes pour enfin s'intéresser à Dominika et être un peu surpris par le twist final, évident une fois révélé mais suffisamment subtil pour réellement surprendre.
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Créée
le 4 mai 2018
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