Sancaka attire la foudre lors des orages, et se voit dès lors doté d’une force surhumaine. Il n’utilise son don qu’avec la plus grande parcimonie, et tente de survivre dans les rues en faisant profil bas. L’émergence de super vilains lui fera néanmoins endosser le costume de Gundala …
Gundala (du javanais Gundolo : éclair), Red Storm (pour le titre anglais du film) s'inspire d'un héros de bande dessinée indonésienne, crée en 1969, le personnage ayant été lui même inspiré d'une figure spirituelle légendaire du pays, Kyai Ageng Sela.
Un premier long métrage le concernant avait été réalisé en 1981.
Le film raconte les origines du héros depuis son enfance jusqu'à ses premiers réels faits d'arme et son combat face à un mafieux et son organisation.
Production asiatique avec sa façon de montrer les combats, de faire surjouer, et sa touche de mysticisme, cette histoire a pour mérite de délivrer des usantes productions américaines et leurs histoires à rallonges : préquels, suites, reboots, remakes, spin-off, etc ... Même s'il est question ici aussi d'industrie de divertissement.
L'italien Jeeg Robot (2015) avait réussi ce pari avec succès.
La chronologie n'est pas toujours très claire, faute peut être à un montage un peu maladroit.
Le cadrage et la façon de filmer l'action sont soignés et agréablement réussis.
La photographie et le traitement couleur colle bien aux lieux.
La musique, sans en faire trop comme parfois dans les films de genre, est pertinente.
Le premier costume d'un héros qui n'a à peine de quoi se payer à manger, lui, fera forcement sourire mais sa simplicité est compréhensible.
Difficile par contre d’échapper aux clichés de ce genre d'histoire comme ces phrases moralisatrices, sans aller au misérabilisme.
Une fin ouverte sur un nouveau conflit/ennemi à venir et une séquence post générique qui montre le nouveau costume du héros, offert par son peuple annoncent une suite qui se fera attendre ...
Laisse moi zoom zoom zang ...