CRÉNEAU BRAIN
Excusez moi deux secondes, je prends un nurofen (oui, je viens juste de terminer le film). Franchement, je ne sais pas trop comment aborder Redline. Fruit du studio MadHouse, capable du meilleur...
le 26 mars 2012
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Redline, juste Redline, quand j'ai découvert le film y a plus de 4 ans j'étais encore assez novice en manga et animation japonaise, du coup enchainer dans la meme après-midi Redline et dans le meme style Dead Leaves ah ca fait un choc, et le choc est toujours présent 4 ans plus tard.
Réalisé par Takeshi Koike que je connais surtout pour sa trilogie Lupin III: Le Tombeau de Daisuke Jigen, La brume de sang de Goemon Ishikawa et Le mensonge de Fujiko Mine (mais on y reviendra) c'est un projet que Koike a bien galéré a réalisé, ayant pris 7 ans de préparation et plus de 100 000 dessin a la main (en comparaison Akira c'était 160 000) et je félicite la volonté de fer du monsieur car il a accouché d'un délire, un vrai délire, celui fait avec générosité folie et amusement communicatif.
L'histoire est ultra-simple et assume d'être minimaliste car on peut la résumé simplement: Dans un univers SF, on suis des pilotes de courses en particulier JP et Sonoshee, ses pilotes devront s'affronter dans une course ayant tour les 5 ans la Redline.
Scénario simple oui mais Koike comble cet simplicité par les personnages et l'univers, personne d'une rare classe, tout le monde a un look d'enfer qu'il sois charismatique/déjanté/sexy/musclé/a 4 bras/a tete de métal, tout le monde est iconisé et reconnaissable a défaut d'avoir un développement et un background hyper développé vraiment félicitation a Koike et Katsuhito Ishii pour cet éventail de gueule, ca rend l'univers grand fascinant alors meme qu'il n'est que montré, comme je l'ai dis plus haut les projecteur sont surtout mis sur JP et Sonoshee, c'est eux qui on le plus de temps d'écran et surtout qui développe une romance qui a l'intelligence d'être en retrait et subtil mais ca n'empêche qu'on y crois a ce couple sans qu'il paraissent forcé, en plus y a un bon humour parfois cartoonesque, parfois coquin en bref on ce marre bien pendant tout le film.
Techniquement c'est évidemment la ou le film brille et ou Koike y montre son style, dans mon intro je disais surtout le connaitre pour ses travaux sur Lupin III, mais en revoyant Redline je reconnais son style et ses gimmick qu'il a insufflé dans sa trilogie ou en tant que chara-designer sur Une femme nommé Fujiko Mine: Animation très vivante et jamais fixe, ombre stylisé, personnage masculin avec un visage en longueur, déluge de violence parfois sanglante et toujours bourrés d'idée, femme pulpeuse et bien sex (meme si la c'est un point commun avec Lupin de base), d'ailleurs le hasard fait bien les chose car lors de la présentation des chasseurs de prime Lynchman et Johnny Boya, il nous fait une référence au fameux plan du premier opening Lupin avec les concurrent qui court devant un mur de brique illuminé par une source de lumière ronde et échappant a des coup de feux.
Les décors dégueulent de vie, y a toujours un personnage qui bouge ou qui fait une action en arrière plan, les ombres en noir complet donnent une belle esthétique que n'aurais pas eu des ombres moins prononcé, la caméra est très libre et ca c'est juste le milieu du film quand on pose les bases et les personnages, parce que la courses aussi bien celle d'intro que de fin, mais c'est le festival.
Imaginez F-Zero GX pour la vitesse, Jak X pour la violence des armes utilisés et Split/Second pour les évènement aléatoire qui modifie le circuit et font boom dans tout les sens, c'est ce niveau de folie, l'intro nous initie "gentiment" a la vitesse de dingue des véhicules tous avec un design pas possible de classe et riche en arsenal, mais quand arrive la Redline la vrai faut vous accrocher.
Par quoi je commence ? Le fait que pendant l'intégralité de la course les concurrent ce font attaquer par les soldat de Roboworld ? les jumelles Superboins qui passe en mode mécha a gros nichon typique de Go Nagai pour en tuer quelques-un ? JP qui gère mal son boost au point de faire un tonneau a 1000kmh qui le sors de piste car ca l'a transformé en toupie enflammé qui fait des ricochet sur l'eau (j'vous l'ai dis que le film était drôle) et ca c'est les premiere minutes de la course, elle dure 35 minutes, je vous garde volontiers la surprise de toute les idées folles qu'elle reserve mais je vous préviens juste pour le climax, si le film marche sur vous, vous allez minimum vous péter les cordes a encourager les finalistes sur la dernière ligne droite et je préfère pas imaginer quelqu'un investis au maximum.
Ah et pour pas aider a l'envie de sauter et taper son bureau d'adrénaline pendant le visionnage on a la bande-son de James Shimoji bien rock comme il faut et dans le ton du film, écoute moi ca quand meme, et que ce sois en VO comme en VF le casting est possédé par leur rôles attribué contribuant au rythme sans temps mort et a l'ambiance singe du film.
Redline c'est a vivre plus qu'a exprimé, c'est le porno animé des fans de Formule 1 et Mario Kart, 10 ans plus tard il est toujours aussi impressionist surtout.
Penchez dessus, savourez le comme il a envie que vous le savourez, et intéresser vous au travaux récent de Takeshi Koike également il enchaine les réussite depuis ce film.
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Créée
le 18 nov. 2021
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