Au nom des pères

Nils ne crois pas que son fils soit mort d'une overdose. Il enquête dans le but de se venger. Dès lors, lorsqu'il ne chasse pas la neige, il fait le ménage.

Nils n'est pas très subtil, mais il est opiniâtre et possède un certain don pour obtenir les confidences des voyous. Et justement, il va lui falloir beaucoup de constance pour accomplir sa vengeance, car les trafiquants sont nombreux. Heureusement, ils sont très cons (forcément, sinon ils auraient choisi des métiers honnêtes...Vous n'êtes pas convaincus?...Tant pis, faudra vous contenter de cette explication.)

Etant cons, il leur faut un certain temps pour comprendre qu'on est en train de les décimer, et quand ils s'en aperçoivent, ils foncent droit sur le mauvais adversaire. La vengeance tourne à la partie triangulaire. On assiste à une incompréhension totale entre les cultures scandinaves et méditerranéennes, alors que tous pratiquent la loi du talion: œil pour œil, dent pour dent et fils pour fils. Une loi qui se trouve être aussi la loi du milieu. De là à penser qu'Hammurabi, Moïse et quelques autres étaient des parrains, je vous laisse conclure (une fatwa est si vite arrivée de nos jours...).

Nous assisterons donc à un joyeux jeu de massacre: tabassez, éliminez!
Un drame? Un thriller? Plutôt une comédie!