La relève est là.

"Relève" n'est ni un documentaire, ni un film, c'est une véritable immersion, une expérience et des sensations multiples.

On y plonge avec envie, comme envouté par la BO composée par d'AVIA. Le spectateur découvre avec sensualité et grâce les rats de l'opéra, composés de fêlures, remplis de forces et bénis par une passion commune.

La réalisation nous transporte dans un ballet d'images et de mouvements. Nous sommes hypnotisés par les danseurs, leur précision et leur technique.

Nous tombons sous le charme de Millepied, se donnant corps et âmes afin de bousculer les codes bien trop ancrés.
Nous rions avec Virginia, la super assistante, toujours trop occupée à chercher l'attention de Benjamin.
Nous souffrons avec les danseuses blessées.
Nous échangeons avec ces jeunes prodiges bien trop heureux du changement qui s'opère.
Nous apprenons à vivre la musique avec le chef d'orchestre et le compositeur.

Enfin, nous sommes soulagés de voir toute cette jeunesses, ces couleurs, ces nationalités, s'entrechoquer pour un résultat poétique, quasi moralisateur.

Et le rideau se lève, tout s'arrête. Nous prions que tout se déroule pour le mieux, sachant bel et bien la fin.
Note de fin, pose finale, les poils se dressent et comme par enchantement nous nous rendons compte que nous nous sommes pris au jeu.

Rigueur, technique, écoute et passion pour seuls mots d'ordre de ce film qui se veut un exploit.