Sans crier gare
Après El Chino et Heroic Losers, notamment, on attendait nettement mieux du réalisateur argentin Sebastián Borensztein. L'histoire, celle d'un type qui disparaît un jour sans crier gare (routière) et...
le 29 mars 2024
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Après El Chino et Heroic Losers, notamment, on attendait nettement mieux du réalisateur argentin Sebastián Borensztein. L'histoire, celle d'un type qui disparaît un jour sans crier gare (routière) et refait sa vie, sans pour autant oublier ceux qu'il a abandonnés, n'est pas vraiment neuve. Pas plus que l'idée de ce qui pourrait arriver si jamais il lui venait la funeste idée de revenir, des années plus tard, quelle qu'en soient les raisons. Reposer en paix traite son thème avec de lourds sabots et il ne faut pas être grand clerc pour deviner à l'avance le pataquès final. Aucune trace d'humour n'est à signaler dans ce thriller dramatique qui n'hésite pas à faire appel à de drôles de coïncidences pour stimuler l'action. Pas de génie dans la mise en scène à noter, non plus, mais une certaine efficacité, quand même, qui évite de trouver le temps long, à défaut de le trouver passionnant. Pas de quoi grimper aux rideaux, par ailleurs, avec l'ensemble de l'interprétation, assez plate. Bref, un film argentin anodin, qui ne sont pourtant rarement deux qualificatifs que l'on associe. Faut-il préciser que Reposer en paix se situe à mille lieues derrière l'exquis Los Delincuentes ?
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le 29 mars 2024
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