Premier film, premier chef-d'œuvre pour le scénariste et cinéaste Quentin Tarantino (Pulp Fiction, Boulevard de la mort), il réinvente les codes du film noir et signe là son premier film qui le révèle au monde entier avec ses dialogues percutants et servis par des acteurs survoltés. Il y a d'abord Harvey Keitel (Mean Streets) également coproducteur qui se réserve le rôle de Monsieur White, Tim Roth (Little Odessa) dans le rôle de Monsieur Orange vient ensuite Michael Madsen (Kill Me Again) en Monsieur Blonde, Steve Buscemi (Ça tourne à Manhattan) est Monsieur Pink, Edward Bunker (Running Man) en Monsieur Blue et Quentin Tarantino acteur (Une nuit en enfer) en Monsieur Brown pour finir Lawrence Tierney (Sous le plus grand chapiteau du monde) et Chris Penn (Nos funérailles) interprètent Joe & Eddie Cabot.
Voici vos noms : Monsieur Brown, Monsieur White, Monsieur Blonde, Monsieur Blue, Monsieur Orange et Monsieur Pink.
Hey ! Pourquoi c’est moi Monsieur Pink ?
Parce que t’es qu’une pédale, voila pourquoi !
Six truands désignés par des noms de code entreprennent de dévaliser une importante bijouterie sous la direction du tyrannique Joe Cabot et de son fils Eddie « le Gentil ». L'opération échoue malencontreusement et se solde par un bain de sang. Les malfrats se réfugient alors dans un entrepôt sordide. Mr Orange est grièvement blessé. Mr Pink, quant à lui, est d'avis qu'il existe un traître parmi eux. Mr Blonde, un psychopathe, entend bien faire parler le policier qu'il a réussi à capturer. En l'absence de Mr White et de Mr Pink, il se met à le torturer pour le faire avouer. Au même moment, Mr Orange sort de sa torpeur. Découvrant l'horrible travail de cette brute sanguinaire, il prend une décision...
Pourquoi on ne peut pas choisir soi-même sa couleur ?
Pas question, j’ai essayé, ça marche pas. Dès qu’il y a quatre types ils veulent tous être Monsieur Black. C’est moi qui choisis. Sois content de ne pas être Monsieur Yellow.
Au rythme d’une bande-son seventies irréprochables, on explore l’avant et l’après de ce hold-up raté avec bonheur, le tout saupoudré de dialogues et de scènes qui laissent leur empreinte dans le 7ème art. Un Film culte !
Je vais jouer franco avec toi. Si tu veux la vérité, je m’en cogne de ce que tu sais. Mais je vais te torturer rien qu’un peu. Pour la rigolade...