Oui... Bon... Voilà quoi.. #OnEstPasDePigeons

J'aime bien Resident Evil. J'aime bien l'idée d'une fille badass qui défonce du zombie dans des combinaisons moulantes, et l'opus précédent m'avait vraiment diverti, je m'étais bien amusé.

Celui-ci, je n'en attendais pas grand chose et j'avais bien raison.

Le point fort du film ce sont les références aux précédents qu'on aurait voulues plus nombreuses.

Alors oui, c'est une saga dantesque et c'est compliqué de la tenir sur la durée. Mais là...
Cet épisode final est tellement dilué et si peu moderne.
Ca n'a pas la vocation d'être du grand cinéma, et ça n'est pas ce que je souhaite y voir. J'attendais du divertissement qui fait BAM, de l'esthétisme et un peu de surprise.

MAIS, tout est trop facile, il suffit d'avoir vu quelques films du genre et tout devient prévisible. A même pas la moitié du film j'avais pu prédire – sans trop me tromper – l'ordre de mort des personnages et le twist final..... Oups.

Le plus dommage en fait c'est que tout n'est pensé qu'en surface, le film semble être écrit sans avoir challengé son scénario ce qui donne une cascade de rebondissement qui se tiennent à peine. Toutes les 5 minutes les personnages découvrent des choses en mode "Oh, how convenient!". Comme par exemple le temps qui s'étend à volonté, parce que les combats qui durent 20 minutes n'en durent que quatre à Racoon City.. C'est un peu insultant envers le bon sens du spectateur.

Quand bien même le film aurait eu la décence d'avoir un peu de distance et d'humour sur lui-même on aurait pu rire avec lui, mais là on nous prend réellement pour des demeurés.

C'est bien trop facile pour être acceptable.