Pourquoi va t-on encore voir ce genre de film, votre serviteur inclus ? Comment se fait-il que des gens se déplacent de chez eux jusqu'à une salle de cinéma, parfois au prix de leur santé mentale et de leur hygiène en devant prendre des transports en commun et traverser des rues ? Pour s'amuser d'un film qui n'arrive même pas à produire un combat digne de ce nom, ou un frisson, qui utilise plusieurs fois la même recette (combien de fois l'héroïne est-elle assommée ? ) et qui raconte une histoire qui ne prend même pas la peine de justifier les comportements des personnages ? Pour contenter notre ego et se sentir intelligent ? Si quelqu'un a un semblant de réponse, qu'elle ou qu'il parle ! Ou plutôt écrive dans les commentaires. Peut-être est-ce parce que nous somme, dans un sens, aussi débiles que nos présidents, que nous mériterions dans ce cas là.
Mais revenons à ce dernier opus de la ronronnante et vénérable saga nommée Resident Evil. Il y a pendant la projection des moments où l'on se demande réellement ce que l'on fait là. L'enchainement des actions semble perpétuellement tomber du ciel. Parfois littéralement. Mais force est de constater que lorsqu'on va voir ce genre de films, on sait à quoi s'attendre et on ne peut en conséquence pas se plaindre. Etrange tout de même que BMW ait associé son image avec cette énième suite d'une adaptation de jeu vidéo. Ou tout à fait logique ? Quant on sait le nombre d'adaptations qui sont, au bout du compte, appréciées, des fans et des autres, on peut être interloqué.
Résumons. Le point fort du film : Milla Jovovich est vraiment mignonne en athée qui tague le sol (sic). Le point faible : presque tout le reste et particulièrement la bande-son. Les bruitages et les dialogues en tête. Et, à entendre la dernière déclaration d'Alice, ils sont capables d'en faire encore un, même si celui-ci est supposé être le chapitre final. Nous allons peut-être avoir droit à Resident Evil Zero ou Origin, avec, si cela se trouve, une autre actrice ressemblant à Milla Jovovich afin de continuer à exploiter le filon, à la manière de la saga X-Men. Avis aux amateurs.