Pour ceux qui pensaient qu'on ne pouvait pas faire pire que les dernières sequel(le)s de Paul Anderson, tenez-le vous pour dit, on peut toujours descendre plus bas. La formule est pourtant simple, il suffisait d'y penser : reprendre tous les défauts de RE 4 et 5 (les films, hein), et rendre les personnages encore plus transparents et niais. Et très très cons aussi. Là tout est dit, inutile de rajouter grand chose : si vous avez été témoins des deux carnages encéphalophages sus-cités, vous avez déjà un goût de vomi dans la bouche, et des souvenirs effroyables que vous pensiez oubliés reviennent hanter votre mémoire cinéphile.
Ah si, évidemment, la grande nouveauté ici, c'est qu'on se trouve en présence d'un film d'animation. Appellation plutôt usurpée au regard de la qualité plus que douteuse des animations des personnages humains. C'est peut-être le fait que 10 ans se soient écoulés depuis, mais moi l'aliasing à foison et les polygones qui clignotent, ça me fait bander moyen, quand même. Tout comme l'enrobage musical, qui alterne entre le J-metal imbuvable et le générique de Des Racines Et Des Ailes (si, si).
Je mets quand même une étoile parce que d'une part on ne peut pas mettre 0, et parce que d'autre part, comme dans les jeux, ça peut marcher si on éteint le cerveau. Mais ça reste de la soupe. D'hier midi. Réchauffée au micro-ondes. 5 fois.