Dire qu'il aura fallu attendre le troisième épisode pour avoir quelque de concret ! Le monde est ravagé par le virus. Raccoon City n'était qu'un amuse bouche comparé à ce qui vous attend. Les États Unis ne sont plus qu'un vaste désert aride, ou la vie humaine se fait rare.
Raccoon City semble bien loin quand on regarde ce que nous propose Extinction. Maintenant, il faut survivre dans la cour des grand. Étrangement, ce volet ne nous offres pas ce à quoi nous nous attendions, après le twist final d'Apocalypse. C'est en parallèle que se construit en partie ce nouveau film suivant le chemin solitaire d'Alice, puis d'un autre côté le groupe de survivant. Nous retrouvons avec plaisir Carlos Olivera, personnage découvert dans le précédent film. Il est rejoint par une nouvelle recrue tirée du jeu vidéo, la fameuse Claire Redfield. Comme vous pourrez le deviner, Alice renouera vite avec les survivants dans une scène particulièrement impressionnante et très originale.
Il faut avouer, qu'après deux épisodes qui manquaient un temps soit peu de profondeur, Extinction remonte la pente. Il permet à la franchise de se dévoiler, de montrer réellement son potentiel. Le scénario paraît sûr de lui, plus construit et réfléchi. Ce qui est un très bon point. Nous voyons que la série gagne en intensité et en qualité. Paul WS Anderson, qui signe une fois de plus le scénario à compris la leçon de Resident Evil et Resident Evil: Apocalypse. Il sait ce que le public veut, et il fait en sorte que ce chapitre final plaise aux fans. Le script est construit de tel sorte qu'il finisse cette trilogie. Alice voit un nouveau défi se profiler à l'horizon. Extinction met en place les pièces manquantes de l'échiquier et la partie peut enfin commencer. De nombreuses révélations sont faites, Umbrella Corporation s'affaiblit.
Les survivants s'unissent au maximum pour faire capoter les plans de l'ennemi. Un double combat s'impose: ils doivent non seulement survivre aux hordes de zombies, mais ils sont face à une société tellement puissante qu'ils ont le devoir de l'affronter s'ils souhaitent en finir. Alice montre de quoi elle est capable, et s'affirme enfin. Dans le premier volet, on la voyait faible, amnésique. Apocalypse la montrait plus forte mais toujours fragilisée. Extinction lui permet de montrer tout son potentiel, et nous avons devant nous une femme forte, pleine de conviction et de volonté. Tout comme les précédents épisodes, ce troisième film conclut son intrigue par un twist qui nous clou le bec. La première trilogie Resident Evil prend fin et s'annonce prometteuse pour les événements à venir.