Aussi étonnant que ça puisse paraitre aprés la débâcle du second épisode, un troisiéme opus voit le jour. Toujours écrit par Paul W.S. Anderson, la réalisation est cette fois confiée à Russell Mulcahy (Highalnder, Razorback…)…
Le probléme, c’est que le bonhomme est cantonné aux productions sans envergures depuis un petit moment. Ce qui ne lui enléve pas ses qualités pour autant. Ici, il suit toujours Alice mais le monde a sombré et il a donc la charge d’illustrer un film de zombie dans un monde qui n’est pas sans rappeler Mad Max sur certains aspects (le sable, la survie…). Et il y montre une application qui fait plaisir à voir.
Loin des délires « n’importe nawak » de l’opus précédent, il parvient ici à retranscrire la chaleur et la difficulté à survivre dans ce monde, tout en dirigeant parfaitement Milla Jovovich et en rendant son personnage rééllement badass, ce que n’avait pas réussit à faire les 2 épisodes précédents. En plus de ça, les zombies ont fiers allures et les pouvoir d’Alice sont plutôt bien intégrés.
L’acharnement qui a eu lieu à la sortie du film est même assez incompréhensible. Le public lui a reproché de trop s’éloigner de la franchise (c’est le cas depuis le premier opus en fait…) et de faire n’importe quoi avec. Ce qui est faut, il est même surement bien plus respectueux de celle ci que ses prédécesseurs. On notera aussi l’arrivée de Claire Redfield (incarné par Ali Larter) et de Albert Wesker. En fait, même s’il s’agit d’un film moyen, c’est le meilleur de la franchise depuis ses débuts !