Madame Bovary réalisé comme Autant en emporte le vent. Mettre en scène c'est adapter ses effets à la situation, pas les gonfler sans raison.


Il est bon parfois de se retrouver face à un exemple de mise en scène sans le moindre à propos… C’est Madame Bovary réalisé comme Autant en emporte le vent. La mise en scène, c’est ça, adapter l’effet, l’angle, la durée, la proportion juste en fonction d’une situation particulière. On oublie à quel point quand on regarde de bons films ça devrait couler de source, parce que l’évidence de l’à-propos, c’est justement de donner l’illusion de la simplicité en ne montrant que ce qui est nécessaire et en occultant toutes les possibilités cachées offertes à un metteur en scène, à un interprète, quand il se retrouve face à une situation écrite.


Avant de trouver la manière idéale pour montrer les choses, à supposer qu’on la trouve, il y a un tas de choix qui se proposent à vous et les plus mauvais metteurs en scène vont tomber dans tous les pièges imaginables avant que le premier spectateur voie la chose et s’étrangle devant le résultat (ça lui paraîtra évident que rien ne semble à sa place ou avec les justes proportions). Tout un art.


Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers


——————————————————————


À retrouver sur La Saveur des goûts amers :



En rab :


Limguela_Raume
4
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Henri Decoin

Créée

le 31 déc. 2018

Critique lue 136 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 136 fois

D'autres avis sur Retour à l'aube

Retour à l'aube
Johannes_Roger
8

Critique de Retour à l'aube par Johannes Roger

Je ne remercierai jamais assez Bertrand Tavernier pour m’avoir fait découvrir cette merveille, et par la même occasion, m’avoir donné envie d’approfondir la filmographie d’Henri Decoin. « Retour à...

le 27 déc. 2018

6 j'aime

6

Retour à l'aube
estonius
10

C'est quand même quelque chose de voir Darrieux se rouler par terre

Le pari n'était pas évident, tourner une histoire somme toute classique de désillusion autour d'une seule vedette ! Seulement la vedette c'est Danielle Darrieux et elle est sublime de beauté et de...

le 8 déc. 2018

2 j'aime

Retour à l'aube
cinevu
6

Nuit grisante d’une oie blanche

Elle est le mythe absolu de la femme pour Pierre Murat (Télérama), quant à moi je l’ai vu se rouler par terre à jouer avec les deux chiens de JC Brialy au fond du foyer du Théâtre des...

le 5 juil. 2017

2 j'aime

1

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Le Grand Meaulnes
Limguela_Raume
6

Le Savoureux Meaulnes

L’histoire d’une mouche myope partie à la recherche de ses lunettes. Le Grand Meaulnes attend sa grande adaptation.Étrange film que voilà. On dirait l’histoire d’une mouche myope partie à la...

le 23 oct. 2023

6 j'aime