Retour au non-cinéma.
Critiquer, et même noter ce film, est un casse-tête. Pour le jeu et le plaisir de revoir Josiane Balasko, on se risquerait bien à un 7. Et puis on repense à tout le reste. Mathilde Seigner qui joue...
le 9 juin 2016
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Critiquer, et même noter ce film, est un casse-tête. Pour le jeu et le plaisir de revoir Josiane Balasko, on se risquerait bien à un 7. Et puis on repense à tout le reste. Mathilde Seigner qui joue vraiment à la truelle. Alexandra Lamy qui n'est jamais vraiment réaliste - entre caricature, volonté de faire rire qui transpire : elle n'est pas un personnage, elle est elle qui joue un rôle. Et cela n'est pas servi par une réalisation molle du genou, tout simplement à qualifier de téléfilm TF1, qui nous donne envie de prendre nous-même la caméra pour essayer de voir autre chose que les champ-contrechamp convenus et ennuyeux où les faux-raccords sont devenus institution. Jérôme Commandeur est étonnamment celui qui tire son épingle du jeu - si on ne compte pas Balasko, sans qui le film n'aurait vu le jour - et pourtant, personne ne peut vraiment se sortir de cet infâme pâté que le réalisateur appelle "scénario" : il ne laisse de place à aucun vrai jeu, les dialogues sont parfois vraiment navrants, et la morale de ce film - s'il y en a une - est à déglutir son petit-déjeuner. En résumé, " heureusement qu'on est pas d'un milieu populaire, qu'on a pas vraiment besoin de travailler pour réussir, et que même si on dit des choses abjectes, bah on nous pardonne même si on le mérite pas ". Et bien ... Vive le cinéma.
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le 9 juin 2016
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