Back in Time.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en voyant le final ouvert du premier opus, aucune suite aux aventures de Marty McFly n'avaient été prévues à l'origine, Bob Gale et Robert Zemeckis ayant...
Par
le 10 mai 2016
61 j'aime
5
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en voyant le final ouvert du premier opus, aucune suite aux aventures de Marty McFly n'avaient été prévues à l'origine, Bob Gale et Robert Zemeckis ayant même avoué que dans le cas contraire, la fin du premier épisode aurait été bien différente.
Non content de livrer une suite un peu tardive au carton de 1985, Gale et Zemeckis trouveront même le moyen de tourner deux films en continue (le troisième film sortant quelques mois à peine après le second), histoire d'être sûrs de conserver près d'eux un Michael J. Fox encore occupé par Family Ties. Un projet extrêmement ambitieux et casse-gueule pour l'époque, que les producteurs finiront par accepter, à la condition que chacune de ces suites ne dépassent pas un budget de 35 millions de dollars, en lieu et place des 65 millions prévus.
Débutant exactement là où Back to the Future se terminait (le prologue sera d'ailleurs retourné à l'identique suite au remplacement de Claudia Wells par Elizabeth Shue), Back to the Future, part 2 est à la fois un prolongement du premier film et de son univers, ainsi qu'une relecture techniquement bluffante.
Ainsi, s'ils s'amusent d'abord à reprendre des séquences entières du long-métrage originel afin de les rendre encore plus démentes (l'occasion également de nous présenter un futur délicieusement kitsch et barré), Robert Zemeckis et Bob Gale poussent ensuite leur concept de base dans ses derniers retranchements, offrant un récit aussi délirant que drôle et surtout, parfaitement construit. Mais c'est surtout la dernière partie qui laisse sur le cul, Zemeckis s'éclatant comme un gamin à revenir en arrière, à poser un nouveau regard sur son propre film en signant une mise en abyme absolument bluffante d'un point de vue technique comme narratif, expérimentant avec les effets visuels comme il ne cessera de le faire par la suite.
Si l'on perd bien entendu l'effet de surprise, Back to the Future, part 2 est une suite idéale, un parfait complément au classique d'origine. Toujours aussi amusant, fun, attachant et foutrement bien foutu, il bénéficie encore une fois de la partition inoubliable d'Alan Silvestri, et d'un casting ravi d'être là, chaque comédien incarnant cette fois plusieurs personnages ou différentes versions du même.
J'ai beau avoir une très légère préférence pour l'originalité et la sincérité du premier volet, cette suite tien également une place de choix dans mon coeur de cinéphile, véritable tour de force aussi culte que son aîné, peut-être même plus aboutie d'un strict point de vue formel.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Ces films qui me donnent la pêche., Repliques cultes., Gand-Alf and Emma Peel's Excellent Bluraythèque., Amblin Entertainment. et Mais alors, on m'aurait menti ?
Créée
le 10 mai 2016
Critique lue 2.9K fois
61 j'aime
5 commentaires
D'autres avis sur Retour vers le futur 2
Contrairement à ce que l'on pourrait penser en voyant le final ouvert du premier opus, aucune suite aux aventures de Marty McFly n'avaient été prévues à l'origine, Bob Gale et Robert Zemeckis ayant...
Par
le 10 mai 2016
61 j'aime
5
Inversion des machines : on ne pouvait décemment pas imaginer, avec un engin comme la DeLorean, s’en tenir au passé. Retour vers le futur II propose ainsi, quatre ans après l’original, une suite...
le 24 mars 2017
43 j'aime
1
C’était quand même bougrement réjouissant de retrouver Marty, Doc et Einstein après le délicieux premier épisode, et rien à faire, ça marche tout de même, même au cran du dessous… Je ne sais pas ce...
Par
le 8 janv. 2014
42 j'aime
15
Du même critique
On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...
Par
le 27 oct. 2013
269 j'aime
36
Les comparaisons systématiques avec "2001" dès qu'un film se déroule dans l'espace ayant tendance à me pomper l'ozone, je ne citerais à aucun moment l'oeuvre intouchable de Stanley Kubrick, la...
Par
le 16 nov. 2014
250 j'aime
14
Il y a maintenant trente six ans, George Miller apportait un sacré vent de fraîcheur au sein de la série B avec une production aussi modeste que fracassante. Peu après, adoubé par Hollywood, le...
Par
le 17 mai 2015
212 j'aime
20