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C’était quand même bougrement réjouissant de retrouver Marty, Doc et Einstein après le délicieux premier épisode, et rien à faire, ça marche tout de même, même au cran du dessous…

Je ne sais pas ce qu’il y a de plus sympathique entre les logorrhées « scientifiques » de Christopher Lloyd la bonne bouille en permanence à l’ouest de Michael J. Fox et la truffe désabusée du clebs mais j’avoue une tendresse immodérée pour ce bon Doc Brown à la tignasse indescriptible…

Dans ce second épisode, on s’intéresse beaucoup à Biff, ce qui n’était pas forcément une mauvaise idée en soi mais ça tourne hélas à vide. En permanence entouré de son trio inutile (un petit hommage en passant pour un Billy Zane au berceau…), le visqueux personnage peine à prendre l’ampleur que méritait les méandres scénaristiques du jour, ce que n’aide pas un scénario tranché à la hache rendu bancal à la fois par la scission de la suite en deux parties et par l’insistance un peu inutile de Zemeckis pour revenir une fois de plus en 1955…

La partie futuriste du début se passe assez bien, la musique est toujours là, la réalisation est efficace, on remplace la jeune première par Elisabeth Shue sans coup férir, Michael s’amuse beaucoup en Marty Jr. dégénéré et j’ai hâte d’être dans deux ans pour profiter de tous les avantages abracadabrantesques de cette vision de 2015… M’enfin, j’ai comme un doute…

Là où le film commence à battre de l’aile, c’est dans le retour dans ce 1985 apocalyptique absolument idiot qui ne respecte pas vraiment les données de départ, où comment un débile devenu milliardaire arrive à transformer sa ville natale en dystopie à la Mad Max…

Et puis, par politesse, on s’intéresse encore un peu à la dernière partie qui sombre dans le déjà-vu, forcément, mais le cœur n’y est plus vraiment, sans même mentionner le final absolument dégueulasse pour qui se tapait le film au cinéma en décembre 1989…