Que dire ?... Qu'il serait bon que Walter Hill pense à la retraite, voire prenne une chambre dans l'hospice dans le plus proche de chez lui ? Qu'arriver au terme de ce "Revenger" est aussi agréable que de se rouler dans un tas de braises ardentes ? Qu'on est aussi gêné qu'hilare devant une Michelle Rodriguez barbue prenant une grosse voix de camionneur ? Qu'on ne comprendra jamais le sens de la terrible punition de cette chirurgienne infligée à ce tueur (la véritable vengeance aurait été de le transformer en Yvette Horner plutôt qu'en Michelle Rodriguez, non ?)? Que le/la voir pousser le cri plus mal joué de l'histoire devant la disparition de son entrejambe est un moment de cinéma les plus bizarres qu'on ait connu ? Que c'est réalisé de la manière la plus artificielle et la moins palpitante possible ? Que, hormis une idée de départ originale, le scénario s'embarque dans une complexification inutile d'un pitch basique de vengeance en multipliant les lignes temporelles de narration pour paraître ce qu'il n'est pas, c'est à dire bon ? Que voir les trop rares Tony Shalhoub et Anthony LaPaglia en scène dans un truc pareil est d'une tristesse absolue ? Que Sigourney Weaver arrive tout de même à délivrer une bonne performance au milieu de tout ça et qu'elle nous rappelle ainsi pourquoi on l'adorera pour l'éternité ? Que c'est nul, archi nul, irrémédiablement nul et qu'une telle catastrophe n'aurait jamais dû voir le jour ? Oui, voilà, tiens, on dira ça au final...