Laissez libre court à l'imagination de jeunes étudiants avec un budget confortable peut-être une bonne idée, ici le concept très minimaliste est relativement intéressant. Un jeune homme à comme (handicapante) différence de ne pouvoir marcher qu'un sens : A l'envers. Et l'idée est bonne, elle cristallise ironiquement le gène qu'on peut ressentir lorsque l'on est jugée par ses paires.
Ici le gène est physique puisque cette particularité est une contrainte inhérent au mode de fonctionnement humain.
Malheureusement, par manque de temps ou de moyen, le court ne développe pas suffisamment cette idée. N'est mis en avant que l'aspect psychologique d'une telle différence, ce qui à pour conséquence de par le manque de péripétie et de caractérisation d’empêcher de s'identifier au personnage principal (remarquablement interpréter ceci dit).
Ici le principe, trop épuré vient légèrement phagocyté l'intrigue qui manque de souffle malgré le travaille de mise en scène à l'aspect professionnel, soignè et même esthétique par moment.
Mais par quelque rebondissement, Rewind trouve en son message une émotion sincère œuvrant à faire de ce premiers court métrage une entrée en la matière encourageante, charmante mais aussi un sympathique moment pour le prix d'une connexion internet.