Le pari Dacca

Très douée pour la peinture, une jeune femme doit quitter son village pour aider financièrement son père malade. Elle part pour Dacca et se fait passer pour un garçon pour pouvoir conduire un rickshaw. Le film est assez réussi sur le plan visuel, avec une propension pour les couleurs vives, y compris dans la décoration des rickshaws. Le scénario, de son côté, combine assez habilement préoccupations sociales (écarts de richesse, domination patriarcale) avec une fibre plus sentimentale, autour de l'attachement de son héroïne à son père et à sa vocation artistique plus ou moins contrariée. Pas un réel Feel Good Movie car ce serait un mensonge vis-à-vis des thèmes abordés mais un film bourré d'énergie qui demande de croire en ses rêves, même s'ils doivent se heurter à la dure réalité quand il s'agit de prendre le pari de rejoindre l'univers impitoyable de la capitale, Dacca.