Du divertissement classique mais plaisant
Si on m'avait dit un jour que je ressentirais une forme d'impatience à l'idée de voir un film avec Vin Diesel en vedette, je ne vous aurais jamais cru. Encore maintenant, j'ai un peu du mal à y croire, mais comme je l'ai dit par le passé pour les deux précédents films mettant en scène le héros Riddick, que l'acteur avait trouvé un rôle sur mesure dans ce personnage.
Le troisième opus, sobrement intitulé Riddick, n'excelle certainement pas par son scénario. Twohy écrit un speech qui ressemble assez fortement à ce qu'il avait fait pour Pitch Black. D'ailleurs, parmi les mercenaires lancés aux trousses de notre héros, on retrouve le père de celui qui avait arrêté Riddick dans la première histoire, cherchant à comprendre comment le fils était mort.
La première demi-heure est assez lente et avec très peu d'action. Riddick est sur une planète rouge, sans végétation et bon nombre d'animaux ont comme une folle envie de le croquer. Qu'importe notre héros est un malin et va même devenir pote avec une sorte de bébé loup. Le temps passe assez bien car quand on retrouve Riddick avec le loup vachement plus grand arrivant dans une station qui va surtout permettre aux chasseurs de prime de se pointer.
C'est alors que le film décolle vraiment puisqu'on va retrouver d'un côté des gros durs un peu débiles, le père de l'autre avec sa petite troupe qui sont nettement plus malins et Riddick qui va se faire plaisir en en zigouillant quelques-uns. Classique donc.
Mais un classique franchement sympathique avec notamment une mort d'un des chefs qui vaut la peine et quelques répliques qui font la différence. Comme d'habitude, Diesel est parfaitement à l'aise dans son rôle et Twohy parvient à installer une ambiance qui lui est propre. On est vachement loin des films d'action - science-fiction de notre temps puisque le tout est posé, calme, ce qui donne au film un certain charme, renouant avec ce qui se faisait plutôt par le passé, dans les années 90.
Le final laisse fortement présager l'arrivée d'un quatrième opus. Personnellement, je ne serais pas contre. En terme de divertissement, Riddick me plait bien. Twohy n'invente rien, mais il fait plutôt bien sa bouillie, en dépit de quelques défauts de préparation.
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