Près d'une décennie s'est écoulée depuis le chef d’œuvre spatial de David Twohy. L'attente fut à la limite du supportable au vu de la fin des Chroniques de Riddick. Toujours aussi charismatique qu'emblématique, le dernier Furyen revient enfin sur nos écrans dans un troisième volet qui sent le retour aux sources à plein nez. Une planète, une horde de monstres, une poignée de mercenaires et Riddick.
Le synopsis est tellement similaire à celui de Pitch Black que cela pourrait presque en devenir ridicule. Pourtant, Twohy évite de se répéter et nous livre le meilleur film de la saga après le second ! Oui, ce nouvel opus est bien supérieur à Pitch Black (qui bien que sympathique, est loin d'être aussi puissant que sa suite, n'en déplaise aux fans) sans pour autant atteindre les sommets des Chroniques. Sans aucun doute le plus gore de la saga, Riddick nous offre une succession de scènes dantesques portées par une photographie, une musique, des effets spéciaux et une mise en scène à tomber. Peuplé de monstres aux designs très réussis, le film se veut ultra généreux avant tout.
La première partie suit Riddick seul sur la planète pendant près d'une demie heure tout en faisant le lien avec le précédent volet. Si l'on peut regretter le peu de temps accordé à ces éléments et aux Necromangers, on s'extasiera en revanche face à un Riddick plus rageur que jamais qui doit survivre sur une planète désolée à la faune aussi vorace que variée. Sans pour autant perdre ces petites traces d'humour noir qui donnent toujours lieu à des répliques cultes, notamment grâce à un sidekick inattendu mais attachant (je vous laisse la surprise).
Dommage que le reste du film soit légèrement moins excitant , la faute allant principalement aux personnages secondaires montrant très peu d'intérêt et aux dialogues parfois embarrassants. Qu'importe, le film est un défouloir sans nom qui nous réunit avec l'un des personnages les plus incroyables de la Science-Fiction.
PS : aux petits génies de Senscritique qui m'ont retiré mon avis sur Pacific Rim la dernière fois parce que le film n'était pas encore sorti en France, je rappelle que ce film est visible dans d'autres pays avant notre hexagone, en l’occurrence en Australie où je séjourne actuellement. Peace.