Près de la mer, sur un de ces rivages
Où chaque année, avec les doux zéphyrs,
On voit passer les amours volages
Qui, bien souvent, n’apportent que soupirs,
Nul ne pouvait résister à leurs charmes,
Nul ne pouvait braver ces yeux vainqueurs
Qui font couler partout beaucoup de larmes
Et qui partout prennent beaucoup de cœurs.
Une jeune femme d’ailleurs, prise dans ses chaînes,
Lui défunt, ôté par la mer, elle blême
Perdue entre son cœur et le réel.
Debout, seule et triste, bloquée sur la Terre,
Se penchant sur les flots meurtriers
Elle depuis toujours amie de la mer
Dévasté, lui atteignant l’empyrée
Pour seule souvenir une comptine marine,
Qui a l’immense surprise, fait ressurgir
L’amant vaillant si chère à sa poitrine,
Une nouvelle prison, loin d’abréagir.
Nouvelles aventures, nouveau départ
Et le soir, la lune chante les louanges
Nouvelles mésaventures, nouveaux déboires
Deux amants finalement bien étranges
Quand ils passent près des salles de danse,
Qu’ils entendent l’orchestre résonner,
Malheur, danser ils n’en ont pas la chance
Que de l’eau pour leur permettre de pleurer
Il lui dit alors: « Que le monde est cruel!
Avec moi ni bonheur ni liberté
C’est pour vous une relation peu factuelle,
Avec moi, c’est seule que vous mourrez! »
Le cœur s’arrêta, la tristesse fut immense,
Presque autant que la libération
Un adieu solennel non sans souffrances
Peut être la fin à la malédiction
Fin de la misère, Fin de l'extravague
Enfin plus de larmes pour la submerger
Maintenant elle peut chevaucher sa vague
Alors pourquoi continue-t-elle de pleurer ?
Texte inspiré de "Au bord de la mer" de Guy de Maupassant
Quand tu regardes la surface de l'eau, elle scintille comme un milliard
d'étoile