Faible Rififi
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le 27 juil. 2021
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D'après un roman d'Auguste le Breton, co-adapté et dialogué par José Giovanni, Jacques Deray tourne dans un Japon authentique une série noire nébuleuse, dont l'imprécision et les circonvolutions confinent à l'exercice de style.
On comprend que deux ou trois occidentaux aux ordres de Charles Vanel manigancent le cambriolage sophistiqué d'une banque tout en étant la cible d'une mafia japonaise. Mais à force de repousser très loin ce qui nous paraissait être le coeur du sujet -le braquage- le cinéaste nous perd en route. Malgré le dépaysement singulier et déterminant qu'introduisent les faubourgs et ruelles de Tokyo, l'intrigue se morfond dans une série d'incidents indifférents, de portraits vagues et de contingences sentimentalo-psychologiques aussi factices qu'inabouties.
L'action, même avec ses quelques soubresauts brutaux, est faible. Le casting, hétéroclite, l'est tout autant, qui compose des personnages sans charisme ni épaisseur. Lassé par cette dramaturgie surestimée par le réalisateur et par des bavardages souvent opaques, je me suis complètement désintéressé de l'épisode final. le "clou" du spectacle, aussi peu haletant que le reste.
Créée
le 22 nov. 2024
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