Pas grand-chose à sauver
Beaucoup de blabla, puis (enfin) une première scène très gore et ça repart en blabla, et là déjà le film ne fonctionne plus, dès qu'une fille s'éloigne on sait qu'elle va y passer, c'est zéro...
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le 19 oct. 2022
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Mise au point.
Ce film vaut beaucoup, chez nous français, pour la délicieuse Claire Keim, la Claire Keim des jeunes années, brune contrairement à son habitude, chipie, chieuse et chiffe-molle de rôle, mais au regard si intense. Claire Keim dans un film de grand écran, c'est une bonne chose même si ce film oscille entre Scream et Brocéliande...
Ah ! C'est plus fort que nous, avec Claire, ça ne dépend pas des moments, là devant, c'est vrai on dépend quand devant nous, elle fait le paon... Pan !
Mise au poing.
Il y a une ou deux bonne scènes de meurtres, quelque fois une bonne tentative de suspens mais le métrage cherche à concurrencer trop fort pour lui, à savoir Scream.
Pour ce faire, il joue au mauvais garçon, avec sa musique rebelle, ses affrontements d'ego made in Saint-Denis et ses relations sexuelles maître-apprenties.
Y'a du sang mais beaucoup de suggestion cache-misère, y'a du rock mais c'est très stéréotypé.
Le clou - et nous cesserons de l'enfoncer pour un temps - c'est cette tendance à exagérer que ce soit dans la photographie comme dans les effets panoramiques, censés apporter de l'épique aux moments les plus inapproprié parce que, comme on dit dans ce milieu-là: "ça pue la classe!"
Néanmoins, point positif: Il y a Claire Keim !
Si, si, c'est un point positif: ils ont réussi à faire un screamer avec Claire Keim: ça mérite d'être souligné !
Mise au point ... assez complexe !
Slasher, Slasher qui doit son nom au lien voulu mais peu cousu entre le tueur du jour et celui de 1888, à savoir Jack l'Éventreur. Peu cousu car très décousu à ce niveau: le tueur éventre peu ou à retardement. Le lien est assez indistinct, son modus operandi apparaissant comme la tentative d'un scénario tortueux et finement inventif et se révélant surtout ... tortueux (un peu comme cette critique, en fait).
Slasher, slasher qui court après la surprise, une esthétique qui galope encore de nous jours, hélas ...
À telle enseigne que le final se perd dans une volonté de poser deux suspect après avoir enchaîné les suspects de paille. Restent les deux plus évidents: la rescapée façon Renfield et le Professeur. L'une apparaît dédoublée et folle, l'autre semble un manipulateur, psychotique. Les deux sont enfermés ... et le spectateur de se demander quid.
Est-ce elle qui est folle mais qui dans sa folie a tué tout le monde sauf le professeur contre qui elle détourne tout un faisceau de preuves (ce qui semble assez improbable) ? Est-ce lui le coupable qui parvient à lui faire croire qu'elle est folle ? Sont-ils tous les deux fous, tout cela n'est pas très Claire, keine Ahnung !
Et à propos de Claire ... on peut se demander si elle n'est pas plus dangereuse que le tueur car, elle tue tout de même trois d'entre eux, elle comprise, sans que le tueur n'ait rien à faire, pis presque sans même qu'il le sache ! Faut avouer (pardonnant Claire à moitié) que les victime ont le don fou de se mettre en danger d'elles-mêmes, aidant de beaucoup le tueur...
Conclusion, la critique elle-même ne me bottant plus des masses (si ce n'est le derrière pour voir des films qui me sont conseillés par Azz et Aurea), disons que Ripper vaut pour Claire, pour une bonne dose de rire ou une partie de jambes en l'air.
Un drôle de petit slasher ...
Créée
le 11 mai 2020
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