Fidèle fan de Bravehearth, qui marqua en son temps un véritable renouveau des films avec des scènes de batailles, j'attendais une suite flamboyante avec Robert The Bruce. A voir le film je comprends mieux l'absence de médiatisation et la sortie presque en sourdine de cette "suite". Le mot suite n'est d'ailleurs pas véritablement adaptée, vu que l'action se situe entre la mort de Wallace et la scène finale du premier film, la fameuse bataille de Bannockburn.
Point de bataille épique ici. Le héros, ou anti-héros, si l'on reprend les bases du précédent film, est un homme à bout. Traqué, abandonné par ses hommes, il échappe de peu à la mort et ne doit sa survie qu'à la sollicitude d'une famille qui va l'héberger. Seules trois scènes d'actions, un budget sans doute un peu faible pour donner à ce Robert les épaules d'un William Wallace. Le film est écrit et produit par Angus Macfadyen qui interprète le Bruce. Sans doute en manque de reconnaissance depuis le premier film, espérait-il regagner le coeur du public. Mais le film est trop psychologique, voir philosophique, et s'embourbe dans une lenteur qui fait regretter les deux heures et quelques de visionnage. Pas le succès escompté.