Il est incroyable, de nos jours, de trouver encore des films à propagande anti-Française (j'exagère à peine). En effet, je ne savais trop quoi penser de ce film niais, aux dialogues patauds et bourré de clichés. Certes, je m'attendais à voir des trucs du genre le discours de Robin devant des centaines de soldats ébahis par le logos du "héros": "Vous combattez pour la liberté, patatipatata..." vu et revu de long en large dans tout film Hollywoodien qui se respecte. Bref, c'était mou, long, les acteurs n'y croyaient pas du tout à l'instar d'un Russell Crowe vieillissant et au doublage plus qu'énervant. Mais c'était sans compter sur la majestueuse bataille finale!!! (le passage qui va suivre est ironique :p) : Il est un pays (l'Angleterre) où il pleut lorsque des Français y foulent le pied, et où l'armée Anglaise, telle un bataillon d'Evelyne Dhéliat exaltées, vient chevauchant le vent en poupe corriger la météo, traînant avec elle un soleil si souriant sur les armures de plates des compagnons de Robin. Dans ce pays merveilleux, tout ennemi est transformé en sauvage barbu criant dans tous les sens à l'aide à la vue de l'ennemi; sur la plage, les vagues noient les pauvres petits Français désorganisés, peinant à débarquer sur le sable Britannique. De plus, des sortes d'Ewoks de 10 ans chevauchant des poneys 20cm au garrot accompagnent notre héros dans ce combat, et les braves archers Anglais se postent sur la Falaise, décochant des flèches de mort s'abattant sur nos pauvres petits Français bien incapables. Heureusement Godefroy le chauve est là pour nous soutenir! Mais il fuit avant la fin et se fait transpercer le cou par une flèche à plus de 300 mètres par un Robin décidément toujours aussi fort. Alors c'est la défaite, et au Roi de France de conclure :"Bon, tant pis, on rentre". Sur la fin, un drapeau à fleur de lys sur fond bleu coule et s'assoupit sur son lit de mort, le fond de l'eau. Vous l'aurez compris, un film bien anti-Français pour ma part.