Robin des Bois par Clément Poursain
J'ai attendu 2h que le film commence.
Et puis après y'a eu le générique.
Et c'était fini.
Alors j'ai bien vu Robin Longslide, soldat roublard, qui boute les français hors d'Angleterre avec des potes à lui, (et qui met bien la misère au Roi d'Angleterre, cette petite baltringue).
J'ai vu Marianne en mode Eowyn/Mulan (Laissez moi me battre, je suis une femme, et alors) menant fièrement à la bataille sa troupe d'ewoks à dos de poney (Ridicule?Ridicule!).
Nous avons donc ici deux heures de prequel à Robin des Bois, deux heures pendant lesquelles on lutte ferme pour ne pas ressortir les dvd des Nouvelles Aventures de Robin des Bois, pour y voir un tant soit peu de guerilla forestière. Ce parti pris de Ridley Scott nous prive de tout ce qui fait le personnage de Robin des Bois, amorce beaucoup de chose sans jamais aller jusqu'au bout et ne peut, à terme, que décevoir. A trop vouloir être original, et aborder la légende de RdB sous un angle inédit, Ridley Scott s'est éloigné de son sujet, pour graviter entre Cour du Roi, manipulations politiciennes, vie aux champs et apiculture.
Personnellement, je vais regarder Robin des Bois, le vrai, avec un Renard et un Ours.