Connu également sous les titres alternatifs que sont Robo Mercenary ou bien Zombie Vampire, Robo Vampire est de ces productions 2 en 1, le copier-coller de deux films pour une résultante toute approximative. Une façon de minimiser les coûts mais également la qualité de l’entreprise. Nous avons à faire, ici à ce qui se rapprocherait le plus de ce sous-genre qu’est la Ghost kung-fu comedy. On y retrouve des gyonshi (ici pros de l’acrobatie et des gaz d’échappement), un fat-si, un fantôme au féminin et même un vampire-garou traqué par une espèce de RoboCop du pauvre (costume d’Halloween à deux francs six sous). Un Ghost kung-fu comedy donc qui rencontrerait une de ces séries B thaïlandaise qualifiées de « nam nao » (eau croupie) par la critique locale. L’un des rôles principaux étant tenu par le grand Sorapong Chatree. Pour le reste, que dire ? Que c’est foutraque, inintéressant, le plus souvent mal joué et très peu inspiré côté réalisation. Tout à un côté à « l’arrache », sans une once de talent et avec cet espèce de faux-rythme permanent.
En conclusion, on sort de ce Robo Vampire quelque peu abasourdi. Oui, ahuri devant l’ampleur nanardesque de la chose. Consterné, on s’amusera parfois du ridicule qui, décidément ne tue pas !
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2014/10/06/robo-vampire-1988-joe-livingstone-avis-review/)