Un excellent nanar, mais, évidemment, un film incroyablement mauvais. Robogeisha est à voir entre amis lors d'une soirée ou un grand n’importe quoi ne fera peur à personne et, où les présents seront ouverts à un grand chambardement des codes cinématographiques, même si l'on retrouve ici tous les clichés qu'on peut avoir sur les films japonais.
Rien ne va ici : le scénario est informe et le « what the fuck » se pointe toutes les deux minutes, tandis que, alors qu'on venait de se dire qu'on ne pourrait pas voir pire deux minutes auparavant, on se retrouve devant une nouvelle scène encore plus grotesque. La technique est quant à elle délicieusement ridicule, il suffit ici de voir le peu de cohérence musicale alors que les effets spéciaux sont, pour leurs parts, en totale roue libre.
Dommage que le rythme casse un peu le tout, mais malgré le peu de qualité à tous les niveaux, on s'amuse énormément à découvrir cette pépite de ridicule.
À tester au moins une fois, on ne peut pas être déçu, pour peu qu'on entre un minimum dans le délire grotesque de Robogeisha.