I, Robot

Après le phénoménal Âge de Glace en 2002, les tout nouveaux studios Blue Sky changent de registre et sortent trois ans plus tard un deuxième film d'animation portant cette fois-ci sur une toute autre aventure située dans un univers alternatif où tous les humains sont remplacés par des robots. C'est ici que Rodney Copperbottom, jeune inventeur naïf et téméraire, va tout faire pour rencontrer son idole, inventeur des inventeurs et réparateur hors-pair, dans la ville très animée de Robot Ville.

Mais la réalité va vite le rattraper quand il va découvrir que non seulement son mentor spirituel se terre on ne sait où mais également que son remplaçant est un scrupuleux homme d'affaire désireux de se débarrasser de tous les robots obsolètes. Rodney va alors s'allier malgré lui à une bande de bras cassés tout rouillés, dont un chapardeur bavard et sa délurée de sœur, afin de contrecarrer ces plans diaboliques et par la même occasion réaliser enfin ses rêves.

Changement de décor radical donc pour les studios Blue Sky qui, après les montagnes enneigées, base son intrigue dans un monde futuriste coloré et très animé, grouillant de machines toutes plus hilarantes les unes que les autres. Bien inspiré de l'humour mature de leurs concurrents DreamWorks et de multiples jeux de mots assez adultes à la Mel Brooks, Robots nous émerveille du début à la fin non pas grâce à son scénario classique mais à son univers finalement très humain transposé avec réussite dans une optique robotique.

De l'humour plus subtil qu'enfantin (quoique parfois cradingue), une péripétie maintes fois abordée mais néanmoins ici très bien menée, des personnages drôles et attachants ainsi qu'une animation on ne peut plus exemplaire font par conséquent de Robots une véritable réussite talonnant de près les géants Pixar et DreamWorks et faisant une fois de plus grimper les studios Blue Sky dans le top 3 de l'animation américaine. Un régal pour les petits comme pour les grands. Surtout pour les grands.