Un rocker / looser, viré de son groupe, usurpe l'identité d'un professeur remplaçant et, découvrant les qualités instrumentales de sa classe de marmots, décide d'en faire un groupe de rock capable de gagner une battle of bands. Sur le papier, ça pouvait déboucher sur une semi-bouse vue et revue.
Oui mais Jack Black.
School of Rock est au final un film fichtrement sympathique, car quoique pourvu d'un scénario qui ne parvient pas à s'échapper des sentiers battus, c'est au moins battu avec un rythme rock'n'roll bourrin bien comme il faut, aussi communicatif qu'un clip d'AC/DC. Et au beau milieu - débordant sur tous les côtés également - trône donc Jack Black.
Le film démarre lentement mais Jack Black, lui, est déjà à cent à l'heure. Au point qu'à un moment j'ai cru qu'il allait me fatiguer de ses mimiques cartoonesques et de ce trop plein d'énergie qui déborde et tâche de partout. Heureusement les (convenus) enjeux se mettent en place, les péripéties (prévisibles) s’enchaînent, permettant à la bande de gamins (stéréotypés) de prendre petit à petit son essor. A ce stade, la sincère passion de Jack Black pour le rock est devenue nôtre, et on savoure sans nuage le petit plaisir qu'est School of Rock.
Pas grand chose à dire de plus à dire. Certainement un bon film pour faire découvrir un genre musical à des gosses qui fut fantastique avant que "The Man ruined that, too, with a little thing called MTV !!!", définitivement une pellicule détente qui ne visait pas plus haut.