Uppercut platonique, KO émotionnel
Rocky souffre des préjugés de ceux qui ne l'ont pas vu, de la confusion avec ses suites, du registre de film dans lequel Stallone a officié par la suite. Moi même je fais partie de ceux l'ayant vu gamin sur ciné dimanche, et qui l'ont longtemps mis dans la même case que les autres de la série.
Mais il faut re-regarder Rocky, et en VO.
Ce film est tout sauf un film de boxe. C'est un film d'amour, de tendresse.
Stallone est brillant, touchant et surprenant dans son rôle de gosse de rue paumé parmi tant d'autre dans le Philadelphie des années 70.
Avec ce premier film, Rocky le boxeur nous assène un uppercut platonique pour un KO émotionnel.