"L’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant [...] !"
Si je ne m'abuse, en regardant la moyenne de ce film, j'ai cru lire : 6.1. Bien sûr, j'ai dû me tromper car ce film vaut au minimum 8, à moins qu'on mette moins juste pour déglinguer le film par pure gratuité sans en connaître le fond, et ce qui entoure le(s) film(s) - il semblerait que je devienne un tant soit peu intolérant...
Ce qui est indéniable, c'est la corrélation constante que Stallone a tissé avec les films de la Saga "Rocky" et les stigmates que lui a laissées la vie.
Ayant tout perdu - sauf sa fortune nous sommes d'accord -, ayant été ostracisé et marginalisé, Sallone revient avec l'ultime volet d'une saga mythologique qui avait été plus que maladroitement "conclue" avec un "Rocky V" un chouilla catastrophique.
Avec une mise en scène sublime, brute de décoffrage, sans artifice, une lumière splendide nous rappelant ces films des 70's ; des dialogues justes et un regard lucide sur son passé, Monsieur Sylvester Stallone nous livre une œuvre profondément sincère, remplie d'humilité et incroyablement humaniste depuis le tout premier "Rocky". Se délivrant à cœur ouvert, Stallone nous explique qu'il aurait du continuer à suivre sa ligne de conduite ; regardant sa vie passée, à travers son personnage fétiche au grand cœur, avec un œil authentique, il nous dévoile ses blessures, ses cicatrices, tout en nous montrant que l'homme qu'Hollywood et que le monde à oublier est encore présent pour nous raconter des choses mille fois plus intéressantes que tout ce que l'on nous sert les 3/4 du temps !
Chef d’œuvre des plus sincère, des plus simple, des plus sage et des plus splanchnique depuis "Rocky - premier du nom -", "Rocky Balboa" est une vrai leçon de vie au discours profondément et indubitablement humaniste !