Incroyable, je remonte la note d’un Rocky en le revoyant…

Au-début, j’étais même presque plus gaillard que ça tellement je trouve les scènes de courses sur la plage avec la musique 80’s absolument irrésistibles…

Bon, sinon, comme d’hab, Paulie est un boulet, Rocky une moulasse, Adrian un laideron et Apollo un frimeur, il y a des choses qui ne changent jamais…

Quand on y pense c’est un film réalisé et scénarisé par l’acteur principal, comme le précédent et c’est vraiment énorme comme truc, un improbable film d’auteur en quelque sorte, c’est presque émouvant, surtout que dès le premier, le bougre ne s’est pas gâté avec un personnage qui n’a pas inventé la poudre...

Dans cet épisode, ce sont les débuts de Mister T. pas plus convainquant que ça d’ailleurs, un peu faiblard comme boss de fin, il lui manque la stature d’un Drago, pis il boxe quand même comme une patate…

Ah oui, parce que la marque de fabrique des Rocky c’est quand même des matchs de boxe qui n’ont du noble art que le nom, on a l’impression d’assister à un spectacle de cirque, pas très différent du match de catch avec Hulk Hogan du début, finalement, Sly balance ses battoirs comme s’il voulait essorer du linge et se déplace comme un taureau dans une chaloupe. Si vous voulez voir de la boxe, de la vraie, et bien filmée, faut pas regarder cette série, voyons, faut revoir la merveille de Walsh…

Le plus drôle (parce qu’en fait, oui, c’est super drôle un Rocky) c’est quand notre héros réveille ses deux neurones et explique qu’il a un plan d’une habileté démoniaque pour vaincre la grosse brute en face… Et là, ça a beau s’inspirer de la technique utilisée par Ali contre Foreman, c’est tellement mal fait que ça m’a fait pousser des hurlements de joie débridée…

Vous rajoutez à ça la musique la plus entêtante de toute la série (comme si la musique officielle ne suffisait pas à vous détraquer la cervelle…) et vous vous retrouvez subitement à prendre presque du plaisir à ce gros machin, enfin, tant qu’ils n’essaient pas de nous faire croire qu’ils sont boxeurs, bien sûr…
Torpenn
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Top 15 Films avec Sylvester Enzio Gardenzio Stallone et Top 15 Films de Catch

Créée

le 15 mai 2013

Critique lue 2K fois

44 j'aime

7 commentaires

Torpenn

Écrit par

Critique lue 2K fois

44
7

D'autres avis sur Rocky III - L'Œil du tigre

Rocky III - L'Œil du tigre
Torpenn
5

T party

Incroyable, je remonte la note d’un Rocky en le revoyant… Au-début, j’étais même presque plus gaillard que ça tellement je trouve les scènes de courses sur la plage avec la musique 80’s absolument...

le 15 mai 2013

44 j'aime

7

Rocky III - L'Œil du tigre
Gand-Alf
6

Running on the beach.

La saga Rocky a cela de passionnant qu'elle peut-être vue comme un miroir à peine déformé de la carrière de son auteur, Sylvester Stallone. A l'instar du personnage qu'il a créé, l'acteur /...

le 8 juin 2015

29 j'aime

2

Rocky III - L'Œil du tigre
Docteur_Jivago
6

Lord of the Rings III - The Return of the King

Toujours emmené par un Sylvester Stallone devant et derrière la caméra, ainsi qu’à l’écriture du scénario, ce troisième opus de la saga « Rocky » voit le statu du boxeur remis en cause par...

le 24 août 2014

24 j'aime

4

Du même critique

Into the Wild
Torpenn
5

Itinéraire d'un enfant gâté

A 22 ans, notre héros, qui a feuilleté deux lignes de Thoreau et trois pages de Jack London, abandonne sans un mot sa famille après son diplôme et va vivre deux années d'errance avant de crever comme...

le 17 nov. 2012

471 j'aime

182

Django Unchained
Torpenn
4

Esclavage de cerveau

Aussi improbable que cela puisse apparaître à mes lecteurs les plus obtus, j’aime bien Tarantino, je trouve qu’il arrive très bien à mettre en scène ses histoires, qu’il épice agréablement ces...

le 22 janv. 2013

395 j'aime

174

Le Parrain
Torpenn
10

Le festival de Caan...

Tout a déjà été dit sur ce film, un des plus grands jamais réalisé. Tout le monde a vanté, un jour son casting impeccable : un Brando ressuscité, un Pacino naissant, bien loin de ses tics...

le 6 janv. 2011

366 j'aime

131