Pas le paradis.
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Julia est une casse-cou qui voue une passion dévorante pour la moto. Sa rencontre avec une bande de motards pratiquant le cross-bitume ne la laissera pas indifférente…
Après son court-métrage de fin d’étude Au Loin Baltimore (2015) qui évoquait déjà l’univers du cross-bitume, pour son premier long-métrage, la réalisatrice s’y intéresse davantage à travers cette fiction où l’on suit une bande de jeunes avides de sensations fortes. Bien évidemment, il serait absurde de faire l’amalgame entre la pratique du cross-bitume et l’univers du rodéo-urbain (qui a fait la une des médias ces derniers mois).
Rodeo (2022), c’est une immersion nerveuse et vrombissante dans le milieu du ride et du wheeling, dompté par les hommes et où les rares femmes sont reléguées au second plan, en potiche attendant patiemment sur le bas-côté quand elles ne sont pas agrippées au conducteur. Aucune d’entre-elles ne prend le guidon, aucune si ce n’est Julia (qui a grandi avec « une bécane entre les jambes »), une jeune femme au sang chaud, un animal sur le point de bondir sur tout ce qui bouge et prête à sortir les griffes au moindre mauvais regard. Julia est incandescente, oscillant entre la pirate du bitume et l’amazone. Superbement incarnée par Julie Ledru et accompagnée d’une distribution de seconds rôles masculins non-professionnels.
Filmé en cinémascope (au format 2:39), digne des plus grands westerns, façon Easy Rider (1969), Lola Quivoron magnifie ses plans et nous entraine de plein fouet dans sa chronique sociale dominée par les hommes et où les femmes doivent se faire une place pour ne plus être réduite au terme de « pute ».
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Créée
le 20 sept. 2022
Critique lue 19 fois
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