Film à sketches, donc inégal par définition. Rossellini expédie les affaires courantes dans un essai très médiocre, Godard se livre à un exercice de style en forme de variation sur une inédite fin de monde, Grégoretti donne un produit moyen et bien interprété. Seul Pasolini, dont c’est le troisième film, est fidèle à lui-même et à sa force débutante de cinéaste. Sa Ricotta est dans la droite ligne de Mamma Roma et nous offre une nouvelle étude sur le mythe du crucifié dans un style de plus en plus affirmé et simplement génial.