J'aurais aimé mettre plus. Je devais mettre plus. Mais même avec le peu d'objectivité dont je suis capable de faire preuve lorsque l'on parle de Star Wars, force (lol, vous l'avez) est de reconnaître que je ne peux passer sous silence la prestation de Felicity Jones, qui n'est ABSOLUMENT PAS CREDIBLE dans son rôle de rebelle². Pourtant tout y est, les clins d'oeil à l'univers Star Wars sont là, bien dosés sans en mettre partout, le rythme accélère au fur et à mesure et les effets spéciaux bien maîtrisés. Mais le personnage de Jyn, déjà peu intéressant de base me sort par les yeux sous le jeu d'actrice dégoulinant de Felicity Jones. Les trailers m'avaient un peu inquiété, malheureusement le film n'a pas inversé la tendance. Dommage, vraiment dommage. C'est comme faire le plus beau burger du monde et complètement foirer la cuisson du steak. C'est mangeable, mais c'est pas le pied gustatif auquel tu te préparais depuis 1 an. La musique reste pas trop en mémoire, Michael Giacchino semble passer le film le cul entre 2 chaises entre envolés lyriques de vieux thèmes de la saga bien connus des fans et morceaux inédits ne restant pas dans les mémoires. Autre aspect qui revient souvent dans les critiques, le manque d'empathie suscité par cette Suicide Squad galactique. Cela ne m'a pas tellement gêné, tant il est vrai que Star Wars ne nous a pas encore familiarisé à des One Shot et que l'on est plus dans la logique à suivre des trames se déroulant sur plusieurs films et donc avec la possibilité de mieux connaître les personnages. Une habitude à prendre probablement...
Et puis bon, en dehors de l'actrice et de la musique un peu en retrait, le film reste très sympa, parce que je suis fan, et que le film est calibré pour moi. Et puis parce que


Dark Vador déglingue du rebelle à tour de bras et qu'il étrangle à moitié des officiers impériaux comme à la grande époque, histoire de rappeler qui est le patron dans l'organigramme des plus grands méchants de l'histoire du cinéma. Rien que ça pour un fan de Star Wars ça n'a pas de prix.


Donc merci Disney de continuer à me chouchouter, vous pouvez continuer, je suis même d'avantage optimiste pour le prochain Spin Off, centré sur Han Solo, dont le capital sympathie n'est plus à prouver.


Pensez à bien cuire le steak la prochaine fois...


ChernOne

KarterK
7
Écrit par

Créée

le 18 déc. 2016

Critique lue 291 fois

7 commentaires

Cherno Blog

Écrit par

Critique lue 291 fois

7

D'autres avis sur Rogue One - A Star Wars Story

Rogue One - A Star Wars Story
guyness
6

Jeux de lumières, parts d'ombres

Il y a quelque chose de presque magique dans la faculté qu'ont les scénaristes (ils s'y sont mis à quatre ici) pour faire d'une simple phrase dans l'épisode IV un scénario qui tient assez bien la...

le 14 déc. 2016

181 j'aime

39

Rogue One - A Star Wars Story
Gand-Alf
8

Sans retour.

Il va falloir se faire une raison, plus aucun Star Wars ne sera fébrilement et longuement attendu comme ce fut autrefois le cas, le fan devant patienter au minimum dix ou quinze ans pour avoir sa...

le 21 déc. 2016

96 j'aime

17

Rogue One - A Star Wars Story
Velvetman
6

Tropa de Elite

Qu’on se le dise, Hollywood avance ses pions avec ses grandes sagas ou ses grosses franchises mais détourne son regard par des chemins de traverse différents. Au lieu de mettre les pleins phares sur...

le 17 déc. 2016

92 j'aime

3

Du même critique

Kong : Skull Island
KarterK
6

Monstres et Compagnie

Tout ce que je pense de ce film a été résumé par un quidam des réseaux sociaux: "Un film visuellement de série A avec des personnages et une histoire de Série B" Cela exprime parfaitement mon avis...

le 12 mars 2017

2 j'aime

Logan
KarterK
8

LES GRIFFES DE LA NUIT (Easy)

Exercice de style compliqué que d'offrir une fin à un héros de Comics. Sa principale caractéristique étant d'être immortel grâce à la parution continue de ses aventures que ce soit chez Marvel ou DC,...

le 1 mars 2017

2 j'aime

L'Idéal
KarterK
2

PARCE QU'IL NE VAUT RIEN

[SPOILER ALERT] 90 minutes assez ennuyeuses ou Beigbeder se casse la gueule de sa tour de suffisance en tentant d'adapter son propre roman "Au Secours Pardon". Faussement cynique, pas forcément dénué...

le 21 juin 2016

2 j'aime