Ce qui restera dans la mémoire ce sont les matches spectaculaires dont la mise en scène tient du tour de force même si elles manquent de réalisme parce que des gars qui prennent de tels gadins et qui se relèvent pour courir comme des lapins… bon). Mais sinon, tout est mauvais, déjà le choix du héros, James Caan, aussi charismatique d'un bœuf charolais, aussi brute que les autres sur le terrain et qui veut continuer à faire du sport malgré l'avis des organisateurs (tu parles d'un thème à la noix !). Vous me direz il y a le fond politique (tu parles d'une nouveauté, le poète romain Juvénal abordait déjà le problème au 1er siècle (Panen et circenses). Et puis ça va convaincre qui ? Les scènes intimistes sont soit soporifiques, soit ridicules (le tir aux sapins). Et puis ce scénario ne tient pas debout, quand on veut se débarrasser de quelqu'un dans une équipe de sport, il y a bien plus simple que de l'attendre annoncer son retrait… Le reste de la distribution est lamentable : la palme à John Beck, vraie tête à claques, les femmes sont jolies mais réduite aux potiches. Le film contient une scène d'anthologie affligeante où l'informaticien en chef, sorte de professeur Nimbus s'énerve contre son ordinateur à eau en lui foutant des coups de lattes dans les parois. Un film bourrin