Une tripotée de personnages, aussi disparates que possible, embarque sur le train de nuit Paris-Rome. De multiples incidents émaillent le voyage, dont des disparitions de femmes constituent le coeur de cette comédie qui parodie peut-être "Le crime de l'Orient express".
Rien à voir avec Agatha Christie cependant ni avec un quelconque suspense policier (surtout que c'est Jean Tissier, en flic italien qui mènera l'enquête!); le film de Christian Stengel est une comédie épaisse où des personnages simplistes alimentent l'intrigue principale, ou la commentent surtout, avec des comportements généralement stupides.
La montée dans le train, sous le regard amusé du contrôleur Jean Debucourt, est déjà un prologue interminable qui donne le ton: celui de personnage typés et futiles, dont des vieux dragueurs, des candidates au mariage, un couple de vacanciers belges avec l'accent ou le psychiatre illuminé joué par Saturnin Fabre (un spécialité du comédien. De mémoire: "Carnaval" d'Henri Verneuil et "Vous n'avez rien à déclarer?" de Léo Joannon).
A bord du train, c'est de l'agitation et de la bonne humeur garanties, tout en bavardages; mais ça devient vite ennuyeux et tellement surjoué, à l'image de Saturnin Fabre -cet acteur baroque et éminemment sympathique- qui en fait des tonnes.