Grosses burnes / Burnes poilues / Burnes pleines / Bimbos bandantes / Bimbos poilues / Bimbos sexy / Burnes sexy / Et des biceps bien huilés
Putain, que dire de plus que cette foutue chanson de fin, qui tombe comme une cerise con(fite) sur un gâteau blanc et gras comme le cul d’une MILF du Nebraska ?
Ce soir-là, on avait regardé en famille les derniers épisodes de la saison 3 de Dragons : Cavaliers de Beurk. Je cherchais un placebo, un ersatz de vikings drôles. Et je savais que j’avais en stock Ronal le Barbare. Harold, Ronal, c’est si proche.
Mais quelle idée de merde ! Et pourquoi pas Peter et Elliott le Dragon ? Y a un bordel de dragon dans les deux. Et il y a un R dans Peter et dans Harold. C’est un foutu signe !
Oui, l’idée était aussi judicieuse que de mettre du GHB dans le verre des Danoises bonnasses rencontrées il y a 5 minutes au bar et de discuter ensemble du prénom de nos futurs chiards.
Ma seule bonne idée est de l’avoir vu en VO, car je viens de découvrir que Kev Adams faisait la voix en VF. Et là, les insultes me manquent. A moins que ça ne suffise en soi.
Je ne dis pas que le dépucelage n’a pas été agréable au début. C’est du grand n’importe quoi, ça ne se prend pas au sérieux. Laisse-toi aller ma Brigitte Nielsen d’un soir.
Les barbares adeptes du culturisme, c’est marrant. Les méchants tout de cuir noir vêtus et adeptes du SM aussi. Cela joue avec les codes établis depuis Conan (pour ma part, en tout cas), c’est rafraîchissant.
Sauf qu’il faut avoir de la merde de mouette sur les jumelles pour ne pas voir l’hippopotame avec les tétons piercés dans le couloir. Ho, pauvre Ronal qui est si faible par rapport à sa tribu… VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE ! J’AI L’AIR SI CON QUE ÇA ? L’outsider et son petit cul barré d’un string font l’affiche et le nom du film ! Pas un foutu moment, on n’imagine pas qu’il va sauver son peuple de demeurés huilés et qu’il ne va pas triompher de ce méchant aussi charismatique que des hémorroïdes.
Ronal le barbare se veut subversif, genre au Danemark, on est trop des oufs. Super, tip-top, je ne peux qu’adhérer. Mais on ne se dit pas subversif quand on fait un film aussi classique dans la forme. Et quand on n’arrive pas à assumer jusqu’au bout son idée, ce n’est plus subversif, c’est juste vulgaire.
Et là le dépucelage se transforme en un réveil post-coïtal apocalyptique : un mal de crâne aussi subtil qu’un groupe de nu-métal dont le chanteur en 2nde B n’a pas encore mué, l’haleine d’un pingouin bourré à l’alcool de hareng, incapable de savoir avec qui on a couché mais qui ronfle à côté et qui a pris la couverture toute la nuit (c’est des poils que je sens contre ma jambe ?) et la bite irritée par le sable dans la vaseline. Visuellement déjà, c’est moche et on n’est pas capable de savoir dans notre état si on a couché avec la Danoise ou son frère champion olympique de bobsleigh. Le coït a été aussi passionnant que coucher avec un morse sous Prozac. Et la conversation… Quelle originalité : un elfe efféminé et forcément gay, des amazones nymphomanes, un lancer de nains… Ho pardon, je confonds avec une autre, c’était un autre film le lancer de nain. Et dois-je évoquer la lévitation de couilles ? La course de la bourse est au plus bas avec un humour pipi-caca 40. Le gag est attendu et donc extrêmement douloureux à regarder. Non par empathie, mais par apathie.
Et parce qu’il faut évacuer cette piteuse besogne, menée à coups de rein pathétiques, le grand final est aussi efficace qu’un coup d’épée dans l’os.
Que dois-je retenir de ce rencard raté ? Une critique vulgaire pour un film vulgaire, comme un Jacques Séguéla invité aux Enfoirés.