Bonnes actrices au joli grain de peau, belles images, cadrages soignés…et pourtant on sent qu’il manque quelque chose : …. un quelconque intérêt sur la chute de ce clan yakuza et sur les tourments SM que subissent nos héroïnes. Komuna, Nishimura ou Ishii (Takashi ) quand ils s’intéressent aux nouvelles d’Oniruku Dan leur donnent un sens, parfois abject, parfois élégant, mais au moins ils ont un propos sur le bondage (qu’on n’est pas obligé d’apprécier). Ici Kôyû Ohara réalisateur et scénariste avec Kyôhei Konno raconte une histoire de guerre de clan peu passionnante tant les membres du vieux clan vivent dans le pays des bisounours. Certes, les deux dernières minutes mettent un peu d’ambiguïté mais trop tardivement. Ne nions pas toutefois les réelles qualités de l’image qui retiennent le spectateur devant l’écran. Naomi Tani fait du Naomi Tani et Nami Aoki a une présence certaine.
Rope Hell n’est pas le film le plus choquant des « Oniroku Dan ». Il devrait même décevoir les amateurs du sous-genre. Ce n’est pas un bon film de Yakuzas mais plutôt une oeuvre légèrement ennuyeuse mais correctement réalisé et interprété avec cordes blanches et consorts.