Amerland
Il y a des films qui en dehors de toute considération dramatique respirent le talent. Derrière la naphtaline et son sujet parfois sérieusement déprimant, on y trouve des acteurs-danseurs qu’on prend...
le 21 janv. 2020
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Au coeur de New York, le dancing de Roseland symbolise le théâtre de la vie. Quelques vieux couples de danseurs tentent encore d'y paraitre, d'y briller, comme pour ressusciter les bons souvenirs d'une vie globalement ratée, sans doute solitaire, peut-être individualiste.
A travers trois portraits séparés -deux couples, un groupe- James Ivory peint le triste et cruel spectacle de la vieillesse. Cet exercice de style pas très éloigné de l'étude de moeurs semble bien souvent une métaphore un peu pataude. Le cinéaste n'y fait passer aucune émotion parce que son regard est vague et imprécis; ses personnages ne sont jamais attachants parce trop sommaires et convenus. Ivory semble prisonnier du cadre étriqué et un peu terne qu'il s'est donné, d'un bavardage stérile auquel il manque de la simplicité et de la sensibilité. Que ce soit cette vieille femme vivant dans le souvenir de son mari défunt ou ce jeune couple menacé par la même déréliction que ses ainés, chacun des personnages véhicule, entre deux tours de danse, une symbolique sans grand relief.
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