Roseland
Roseland

Film de James Ivory (1977)

Au coeur de New York, le dancing de Roseland symbolise le théâtre de la vie. Quelques vieux couples de danseurs tentent encore d'y paraitre, d'y briller, comme pour ressusciter les bons souvenirs d'une vie globalement ratée, sans doute solitaire, peut-être individualiste.


A travers trois portraits séparés -deux couples, un groupe- James Ivory peint le triste et cruel spectacle de la vieillesse. Cet exercice de style pas très éloigné de l'étude de moeurs semble bien souvent une métaphore un peu pataude. Le cinéaste n'y fait passer aucune émotion parce que son regard est vague et imprécis; ses personnages ne sont jamais attachants parce trop sommaires et convenus. Ivory semble prisonnier du cadre étriqué et un peu terne qu'il s'est donné, d'un bavardage stérile auquel il manque de la simplicité et de la sensibilité. Que ce soit cette vieille femme vivant dans le souvenir de son mari défunt ou ce jeune couple menacé par la même déréliction que ses ainés, chacun des personnages véhicule, entre deux tours de danse, une symbolique sans grand relief.

Créée

hier

Critique lue 1 fois

Critique lue 1 fois

D'autres avis sur Roseland

Roseland
Limguela_Raume
7

Amerland

Il y a des films qui en dehors de toute considération dramatique respirent le talent. Derrière la naphtaline et son sujet parfois sérieusement déprimant, on y trouve des acteurs-danseurs qu’on prend...

le 21 janv. 2020

1 j'aime

Roseland
inspecteurmorvandieu
2

Critique de Roseland par inspecteurmorvandieu

Au coeur de New York, le dancing de Roseland symbolise le théâtre de la vie. Quelques vieux couples de danseurs tentent encore d'y paraitre, d'y briller, comme pour ressusciter les bons souvenirs...

Roseland
FrankyFockers
3

Critique de Roseland par FrankyFockers

Des histoires de couples, souvent amères et fanées, dans un dancing retro (pour ne pas dire vieillot) du New York des seventies. Reprise timide de mon intégrale Ivory avec un film qui ne donne pas...

le 11 mai 2022

Du même critique

Calmos
inspecteurmorvandieu
2

Critique de Calmos par inspecteurmorvandieu

Le film de Blier résonne comme une réaction au féminisme des années 70. Excessif et provocant, Blier renverse les rôles et ce sont les hommes qui réclament leurs droits, qui se refusent d'être la...

le 21 oct. 2024

2 j'aime

Marie-Chantal contre le docteur Kha
inspecteurmorvandieu
3

Critique de Marie-Chantal contre le docteur Kha par inspecteurmorvandieu

Claude Chabrol tourne une parodie d'espionnage avec la désinvolture qu'il met habituellement à la réalisation de ses films de commande. De fait, les aventures de Marie-Chantal, quoiqu'on y trouve...

le 20 oct. 2024

2 j'aime

Le Château de verre
inspecteurmorvandieu
4

Critique de Le Château de verre par inspecteurmorvandieu

Incontestablement, René Clément a su donner de la rigueur à ce drame sentimental classique, à cet adultère d'un jour entre une bourgeoise lassée et un séducteur cynique. Il est vrai également que le...

le 20 oct. 2024

2 j'aime