Une sorte de prélude à Autant en emporte le vent. En moins spectaculaire et en noir et blanc mais la trame s'en rapproche beaucoup. Le film est largement favorable aux sudistes mais Vidor fait montre d'un grand humanisme et réussit en moins d'une heure vingt un film plein, admirablement mis en scène. Même si Margaret Sullavan est le pivot du récit, Randolph Scott impose sa présence et son charisme. C'est une belle oeuvre d'un cinéaste qui mériterait décidément d'être réévalué, pas très loin du maître John Ford.

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le 28 août 2019

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