Dans un quartier parisien indéterminé, un ancien voyou rangé des gangs et des voitures décide de mener une vie ordinaire auprès de son épouse. Seulement, il va franchir la ligne en voulant aider une jeune femme qui a été violée par son ancien chef. Sa seule intervention suffit à provoquer le courroux de ce boss, et l'ancien voyou n'aura d'autre choix que de répondre par les poings.
La décennie 1980 a quelque chose d'étrange dans le sens où ce qui étaient d'énormes succès sont souvent oubliés, à l'image de Rue barbare qui a quand même atteint 2 millions d'entrées ! C'est sans sans doute dû à la présence de Bernard Giraudeau, lequel joue les redresseurs de torts, et qui est excellent dans le rôle, car il a l'air d'être le seul dans une certaine normalité, en dépit d'une sublime moustache. Car non seulement le reste du casting, Bernard-Pierre Donnadieu ou un des voyous joué par Jean-Claude Dreyfus, est ridicule, mais tout le reste du film sonne faux. Aussi bien les décors que certaines scènes, comme le combat dans une décharge entre des enfants qui semblent sortis de Mad Max version discount, que le passage obligé d'actrices qui sont très rapidement à poil, la pauvre Christine Boisson en tête. Pourtant, il y a un travail intéressant sur la lumière ainsi que sur le jeu engagé de Giraudeau, qui casse ici son image de gendre idéal, mais c'est clairement un film qui a très mal vieilli.